Joint de dilatation béton : tout savoir sur cet indispensable

Les changements de température ne sont pas sans conséquence pour les constructions en béton : la dalle peut  se fissurer, voire se rompre. Pour éviter tout dommage important, il est essentiel de prévoir un joint de dilatation (ou joint compensateur). Même s’il est peu esthétique, il est indispensable !

Joint de dilatation : définition et avantages

Du fait des changements climatiques, les dalles en béton peuvent subir des variations de longueur et se fissurer. Pour protéger vos installations, il est essentiel de prévoir un joint de dilatation. Grâce à ce dernier, votre surface en béton sera préservée. 

Lors de la réalisation de structures en béton, le joint compensateur est donc un incontournable. Voici ses avantages : 

  • Il est robuste et garde son efficacité dans le temps
  • Il préserve les structures
  • Il empêche les fissures et cassures de la dalle en béton

Lorsqu’ils sont installés, les joints de dilatation permettent de subdiviser une surface en béton en plusieurs parties indépendantes afin d’assurer la stabilité de la structure. 

Plusieurs types de joints de dilatation sont disponibles. Il y a notamment les profilés en PVC qui divisent une grande surface en béton, ceux de retrait qui représentent des traits de scie tous les 15-20 cm de la structure ou encore ceux de construction obtenus lorsque le coulage du béton est stoppé.

La pose d’un joint de dilatation

Il est conseillé de prévoir des joints de dilatation lorsque la surface en béton est supérieure à 40m2 et dès lors que les  dalles en béton présentent une amplitude supérieure à 15 mètres. Par ailleurs, d’autres paramètres doivent être pris en compte lors de la pose de joints compensateurs. Parmi ces critères, il y a les conditions climatiques, l’aspect du site…

Comme indiqué, un joint de dilatation est posé afin de garantir la solidité de la structure en la subdivisant en panneaux indépendants. Ainsi, un tel joint peut être mis en place sur des routes, des trottoirs, une terrasse, un parking…

Vous l’aurez compris : l’espace entre deux parties en béton est appelé joint de dilatation. La plupart du temps, cet intervalle est de 4 cm de long. D’après le document technique unifié (DTU), un joint de dilatation doit être posé tous les 20-30 cm. 

Notez que l’intervalle entre deux structures en béton se ferme avec des matériaux robustes ayant la capacité de se serrer. C’est pourquoi des couvre-joints en acier, en aluminium ou encore en silicone sont utilisés par les professionnels.

Pour obtenir un joint de dilatation en béton, les maçons peuvent couper directement le béton, créer eux-mêmes le joint de dilatation ou utiliser des joints profilés en PVC. Ces derniers sont notamment pratiques pour remédier aux problèmes d’étanchéité, d’insonorisation et d’isolation. 

L’usage de joints de dilatation est également conseillé sur des surfaces instables. Mais ici, les joints devront être posés de manière proportionnelle.

De son côté, le compensateur métallique est un élément essentiel de toute installation industrielle. Solide, résistant et souple, le compensateur métallique protège les structures des vibrations et dilatations afin de les préserver sur le long terme. Son installation ne doit donc pas être prise à la légère !

Pour acheter votre compensateur métallique, il est important de vous tourner vers un fabricant spécialisé. Ce dernier vous garantira un produit fiable et de bonne qualité. Il saura également vous conseiller sur le compensateur métallique répondant le plus à vos besoins.